Une mauvaise note DPE peut-elle casser une vente ?

Le diagnostic de performance énergétique (DPE) est devenu obligatoire pour toute vente immobilière (et location) depuis le 1er janvier 2011. Ce diagnostic reflète la consommation énergétique ainsi que l'impact des émissions à effet de serre sur l'environnement. L'étiquette énergétique doit être affichée sur l'annonce immobilière lors de la vente ou de la location, et son but est d'informer le futur acquéreur. Une mauvaise note, un G par exemple, peut-elle influencer un acheteur et le faire fuir ? Voici les résultats de plusieurs enquêtes...

• 1ère enquête

Une étude en ligne a été réalisée par le site d'enquête Vovici auprès de 1 772 personnes à la recherche d'un bien immobilier. Voici le résultat de l'enquête : "le DPE influencerait le choix des logements à visiter pour 68% des potentiels acquéreurs d'un nouveau bien immobilier." Le DPE est donc un critère de choix pour plus de la moitié des acquéreurs, et plus de 82% des acheteurs considèrent que si un DPE est mauvais, le prix de vente doit baisser.

• 2ème enquête

Selon l'étude de la Sofres, 37 % des vendeurs interrogés estiment que le diagnostic DPE a eu une influence sur le prix final de vente (dont 12 % une très grande influence) 81 % des acheteurs connaissent le classement énergétique du bien qu'ils ont acheté. En résumé, un logement énergivore est plus difficile à vendre et le propriétaire doit revoir le prix de vente à la baisse.

• 3ème enquête : le DPE est-il fiable ?

Selon une enquête d'UFC-Que choisir, un même bien diagnostiqué plusieurs fois peut se voir parfois attribuer des notes différentes. Mais l'image des diagnostiqueurs reste très bonne auprès des professionnels de l'immobilier et des propriétaires vendeurs. Les devis diagnostics sont transparents et les prestations réalisées sont de plus en plus fiables, ce qui tend à neutraliser les différences et à lisser les résultats. Le coût énergétique étant toujours plus élevé, il est normal que l'acquéreur soit sensible au classement DPE pour limiter ses dépenses et réaliser des économies. Pourtant, toujours selon l'enquête, seulement 40 % des acheteurs font réaliser des travaux recommandés dans le rapport du DPE.